C'est justement parce que nos rêves d'enfants ne se réalisent pas que la vie ne perd jamais son sens. Les choses ne sont jamais banales, chaque soupir est différent de celui qui l'a précédé et si la répétition prend forme, elle nous soulage. C'est la répétition qui nous ancre au présent, qui nous donne la conscience de notre vivant. Le même geste sculpté dans la mémoire est reproduit, sans le premier effort de l'apprentissage, dans une sorte d’inconscience qui nous accroche, qui nous démontre de façon incontestable que nous y sommes, bien présents à la réalité,